Le lieu n’est aujourd’hui quasiment plus secret pour personne. Le 39 rue de Bretagne (3ème) est désormais connu comme le loup blanc. Mais histoire de vous rafraîchir la mémoire ou pour les rares qui ne le connaîtraient pas encore, je (re)fais les présentations…
Créé au 17ème siècle, et d’abord nommé le “Petit Marché du Marais”, il est le plus vieux marché de notre chère capitale, inscrit de surcroît au titre des monuments historiques. Il prit plus tard le nom de Marché de Beauce en référence à la rue du même nom située à 2 pas, puis celui du Marché des Enfants Rouges. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, au 16ème siècle, un hospice fut construit à la demande de Marguerite de Navarre à deux pas du marché, rue des Archives, pour les orphelins dont l’uniforme était rouge. Quand l’hospice fut fermé au 18ème siècle, les habitants du Marais donnèrent son nom en son souvenir au fameux marché qui rythma durant 2 siècle la vie du quartier. Ceci explique donc cela.
Heureusement pour nous, après des années et des années de fermeture, le Marché des Enfants Rouges a rouvert en 2000 pour notre plus grande joie. Ouf. 2000m2 rien que pour nous et pour tous les goûts. On peut venir y faire son marché (comme son nom l’indique) chez le fromager, boucher, charcutier, boulanger, poissonnier, primeur, caviste et même offrir des fleurs à sa môman ou à sa dulcinée. On peut – et on doit – surtout venir à deux ou plus encore, s’asseoir à l’une des grande tablées et déguster au choix des produits de notre terroir, mais aussi des produits italiens, japonais, marocains, antillais, libanais, etc.
Et vous verrez, ce marché des Enfants Rouges, c’est un peu la place du village dans laquelle il n’est pas rare de croiser un camarade ou une tête connue. Plus convivial, tu meurs. Et dire que certains ont même la chance d’y aller en semaine entre midi et deux, loin des habitués du week-end.
C’est ouvert le mardi, mercredi et jeudi de 9h à 14h et de 16h à 19h30, le vendredi et samedi de 9h à 20h, et le dimanche de 9h à 14h (voire plus si affinités).
La Campagne à Paris, c’est juste là:
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Crédits photos : Les italiens.com, La petite toulousaine de Neew-York à Paris, Positive eating Positive leaving et Lucid Dreams.